• "J'ai écrit ce texte il y a plus d'un an et demi et j'en suis toujours aussi fière. C'est le premier que j'ai terminé, même si il est très court, je l'aime toujours autant. J'espère qu'il en sera de même pour vous aussi."

     

                                                          

                                                                                           La Gare d'Ellia

     

     

    Lagua SNCF, la plus grande gare du monde

    Été 2003, ce sont les vacances. Les familles se bousculaient pour arriver à temps à leur train. De New York à Rio, de Paris à Madrid, peu importe, tous les gosses étaient pressés. Leur cartable abandonné jusqu'à la rentrée, les profs soufflent et profitent de l'été. Durant l'année, tout s'est bien passé, les trois trimestres sont terminés. Il est enfin l'heure de partir, certains cahiers de vacances vont s'ouvrir. Et les enfants vont grandir. Et se perdre dans cette gare immense à cause de leur insolence... ou de leur inquiétude indécente. Ellia avait sept ans. En compagnie de ses parents, ils ne pressaient pas le pas, ils avaient le temps. Ellia n'a jamais aimée la solitude. Mais pour avoir toujours quelqu'un à ses côtés, elle devait avoir bonne attitude. Si elle est seule, elle se perd et déprime. Malheureusement, son sourire était si infime que peu de gens la regardait. Et elle se perdait et souffrait. Son père, soudain, se rappela avoir oublié leurs billets de train. Chose ridicule et désespérée pour Ellia et sa mère. Ses parents, n'ayant pas le choix, durent la quitter et la laisser plantée là. Ne voulant pas prendre de risques, ils confièrent la petite à une femme d'une vingtaine d'années de la surveiller. Une demi-heure passa. La dame s'excusa, car son train était là. Elle partit en courant, se retourna plusieurs fois et disparue dans l'énorme foule. Ellia était seule. Et elle n'aimait pas ça. Ce n'est pas qu'elle n'aimait pas, c'est qu'elle avait peur. Personne n'était là. Pour elle. Tout le monde l'ignorait. Devant elle, les gens se pressaient. Sans la voir. Elle restait dans cette gare, plantée là comme une idiote, à attendre. Elle s'assit sur le sol sale et glacé... et attendait... attendait... et attendait toujours... 1 heure. 2 heures... 3 heures... Les enfants ne sont jamais patients. Même quand ils attendent les gens, ils sont impatients. Je me demande si les scientifiques ont déjà fait des recherches sur cela. Si c'est parce-que les enfants sont pressés de vivre ou qu’attendre leurs paraît inutile et embêtant. Mais Ellia se lassa moins vite. Au bout de quatre heures, assise sur le sol, au même endroit sans bouger, elle ne se demanda pas où étaient ses parents. Et encore moins... où était la sortie. Elle se leva, jambes engourdies, mais poings serrés, et fit le tour de la gare. Pour s'occuper. Faire passer le temps et attendre ses parents était une chose difficile. Si ses parents reviennent, ils ne la trouveront pas. Bah ! Ils demanderont à l'accueil. Mais il y a une chose que Ellia ne savait pas et qu'elle ne saura probablement jamais : ses parents ne reviendront jamais. Alors, elle s'assit contre un mur. Elle avait faim. Elle trouva dans sa poche quelques pièces, de quoi s'acheter peut-être un casse-croûte. Elle avait soif, aussi. C'est pareil ; les enfants ont toujours faim, également. Peut-être que comme ils sont petits, leur estomac est autant plus étroit. Son déjeuner à la main, elle se rassit là où elle était. Et mangea. Elle attendait, comme vous le savez, vous et moi. Au loin, elle vit une femme, d'une cinquantaine d'années, prier. Elle s'approcha, toujours son casse-croûte à la main. Elles parlèrent. La dame lui raconta qu'elle était ce qu'on appelle une SDF.

                                                       Une SDF ? C'est quoi ?

                                            Ca veut dire ''Sans Domicile Fixe''.

                                               Vous n'avez pas de maison ?

                                                       Eh, bien, non...

                                                          Pourquoi ?

                                            Je n'ai pas les moyens, jeune fille.

                                       C'est pour ça que vous avez les mains jointes ?

                                         Oui. Je mendie de l'argent aux âmes pures.

                                         Beaucoup de gens répondent à vos prières ?

                                    Non, pas vraiment. De nos jours, les gens sont égoïstes...

                                                  Pourquoi les gens changent ?

                                    Je ne sais pas. Jeune fille, aurais-tu quelques pièces ?

                                   Non, mais si j'en trouve, je vous en apporterai un peu.

                                                                  Merci...

    Ellia quitta la femme et finit son déjeuner.

    6 mois passèrent. Ellia attendait. A chercher de l'argent par terre, partageant ses maigres possessions avec les SDF. Au bout d'un moment, Ellia grandit. Elle grandit toujours autant. Ses vêtements étaient au bord de la déchirure. Alors, elle se leva, et scruta la gare de fond en comble (sans bien sûr remarquer la sortie) et sur le quai, elle trouva de grands chiffons à sa taille. Elle dépassa une ligne rouge et s'avança sur le quai. Elle ramassa les chiffons, quand soudain... le train arriva à toute vitesse... Un policier de la gare se jeta sur elle.

                                   Eh ! Qu'est que tu fais ici !? Où sont tes parents !?

                                                        Je les attends...

                Hein... ? Bref, tu ne sais pas qu'il est interdit et dangereux de dépasser la ligne !?

                                           Désolée, je ne le referai plus.

                         Et qu'est ce qui ce serai passé si tu avais été blessée ?!

                                                          

         On aurait recherché tes parents pour manque de vigilance et de responsabilité.

                                      J'avais besoin de ces chiffons...

                                         Comment tu t'appelles ?

                                                 Heu... Ellia...

                   Je vais lancer un appel dans la gare pour alerter tes parents. Viens !

    Ellia suivit le policier, mais soudain, il disparut dans la foule comme cette dame qui l'a laissée il y a 6 mois. Ellia s'enferma dans une cabine de toilettes et fit ce qu'elle pouvait avec les chiffons. Lorsqu'elle sortit, ses nouveaux vêtements étaient un peu trop grands, mais mieux vaut trop grand que trop petit. Elle se rassit dans son petit coin. Et attendait...

    Après 1 an entier d'attente, Ellia n'avait pas encore perdue sa patience. Je pourrai presque dire qu'elle ne la perdra jamais. Et qu'elle attendra aussi longtemps qu'il le faut. La vendeuse de nourriture et de gâteaux chez qui Ellia se rendait souvent commençait à se demander pourquoi Ellia venait aussi souvent vers elle... et seule.

                                                       Dis, Ellia ?

                                                          Oui ?

                               Comment se fait-il que tu viens autant de fois... ?

                                Parce-qu'il faut manger pour vivre, bien sûr !

                                                     … Seule ?

                                                         

                                   Tu as perdue tes parents ? Ils travaillent ici ?

    Ellia s'enfuit en courant. Elle n'avait rien à dire sur ses parents qu'elle attendait depuis déjà un an. Elle se rassit avec son sandwich. Sur le sol, à côté d'elle, elle vit un petit oisillon blessé. Ayant pitié, Ellia décrocha un bout de pain et le donna au volatile. Après l'avoir mangé, il sautilla dans sa direction, mais soudain... Un grand pied l'écrasa. Ellia était terrifiée. Tétanisée et choquée par ce qu'elle venait de voir. Elle leva doucement la tête et vit un homme d'affaires fumer une cigarette. Non seulement Ellia a été traumatisée, mais en plus, l'odeur de la cigarette lui encombrait désagréablement les narines. Elle s'éloigna et se mit à pleurer. Et s'endormit. C'est un contact chaud et petit sur son visage qui la réveilla. Elle ouvrit les yeux et vit un petit bébé lui pincer gentiment le nez. Ensuite, le petit lui prit les mains et s'amusa à lui pincer les phalanges et à suivre ses lignes de main. Tout à coup, la mère arriva en courant. Elle ramassa son bébé et le scruta comme pour voir si il n'avait rien eu. Elle lança une insulte blessante à Ellia et pressa le pas jusqu'aux toilettes. Elle se rendormit, ne sachant que faire d'autre.

    4 ans de plus à attendre pour rien. Ellia avait 12 ans. Elle a eue ses règles, mais dans l'impossibilité de s'en protéger. Ses vêtements étaient plus sales et plus dégoûtants que jamais. L'odeur du sang séché repoussait tout le monde (sauf ses amis les SDF) et se mit donc en quête de nouveaux vêtements. A la place d'être rouge, la ligne était verte. Elle passa et ramassa les tissus et les chiffons qu'elle dénicha. Lorsqu'une voix alerta que la ligne allait redevenir rouge, elle se dépêcha d'ouvrir une cabine de toilettes et de s'y changer. Elle sortit de sa poche quelques pièces car elle avait faim. Se souvenant de ce qui s'était passé 4 ans plus tôt, elle avait changée de boutique. Elle s'acheta un maigre déjeuner et courut pour aller le partager avec son amie la SDF, qui après avoir commencée la voyance, se faisait appeler Mamie Lune.

                                         Mamie Lune ! Regarde ce que j'ai pour toi !

                                                           Merci, Ellia.

                                             On en aurait presque assez pour trois !

                                Oui ! D'ailleurs, pour te remercier, je vais lire ton avenir !

                                           Ouah, génial ! Merci, Mamie Lune !

                                                Alors... Hm ? C'est étrange....

                                            Qu'est-ce que tu vois ? C'est flou ?

          Non, mais... Je vois une gare vide... Une jeune fille d'une quinzaine d'années... Et...

                                                Et quoi, Mamie Lune ?

                                      Un homme... Et de la lumière... Une sortie...

                                                         C'est tout ?

                                                        C'est tout...

    Ellia réfléchit longuement à ce que lui a prédit Mamie Lune. Peut-être que cela signifiait que ses parents allaient revenir. Mais pourquoi une gare vide ? La gare va-t-elle fermer ? En ayant cette pensée, Ellia se dit qu'elle allait devenir dépressive. Mais elle garda son calme tout de même. On ne peut pas lutter contre le cours du temps...

    En tout, 7 ans ont passés. Ellia avait 14 ans. Elle vivait toujours de la même manière. Ramassant des chiffons sur le quai, cherchant de quoi se payer à manger par terre. Et... Non... Ses parents ? Ellia avait tout oublié... Ses parents, son âge, et même son prénom. Il ne lui avait pas été prononcé depuis  plusieurs années... Même Mamie Lune, après 2 ans, l'oublia. Les policiers, les vendeurs, les autres SDF, … Tout le monde avait oublié le prénom ''Ellia''. La seule chose dont Ellia se souvenait, c'est la prédiction de Mamie Lune il y a 2 ans. La gare vide, l'homme, la sortie et la lumière, la jeune fille... Parfois, cette prédiction la soulageait. Parfois, elle lui faisait peur. Alors qu'elle mangeait un beignet, deux adolescents se plantèrent devant elle. Ils lui sourirent méchamment, lui arrachèrent le beignet des mains, l'insultèrent et lui donnèrent quelques coups de pieds avant de s'enfuir. Mais Ellia ne pleura pas. Mamie Lune lui avait déjà dit que les gens changent. Elle en faisait l'expérience souvent. Des couples qui parlaient d'elle en la regardant de travers, des adolescents qui la frappait, des enfants qui se moquaient d'elle. Après, il y a de quoi se moquer et mal la regarder : ses cheveux ont poussés jusqu'à ses genoux, sales et crasseux, son corps empestait la cigarette et la poubelle, et ses ongles étaient grands, sales et mal faits. Ellia avait déjà remarquée quelques lames rouillées sur le sol. Mais, de peur d'attraper le tétanos, elle préférait garder ses ongles de sorcière. Alors, Ellia s'endormit. Elle dormit. Toujours et encore. Sans jamais se réveiller. Quand elle ouvrit enfin les yeux, il n'y avait...

                                                       PLUS RIEN...

    La gare était...

                                                           VIDE...

    Ellia scruta la gare de fond en comble, cherchant quelqu'un. Mais il n'y avait plus rien ni personne. Même Mamie Lune était partie. Les vendeurs, les policiers, les SDF, … Le commerce s'était arrêté. Les trains s'étaient figés. Les passagers avaient disparus. Tout était vide. Seuls quelques oiseaux chantaient encore sur le plafond au bord de l'effondrement. Au début, Ellia se demandait si elle rêvait. Ensuite, elle se dit qu'il y a eu un problème et que la gare aurait due être évacuée. Et finalement, elle se dit... qu'elle avait dormit des années. Pourtant, elle n'avait pas changée. En se regardant dans le miroir, son visage était le même, ses cheveux avaient la même longueur. Et il n'y avait plus rien. Ellia resta là, plantée dans le sol comme le jour où ses parents l'ont abandonnée. Des larmes coulèrent sur son visage, mais elle ne s'en rendit même pas compte. Soudain, Ellia eue un déclic. Elle avait peut-être tout oublié, mais c'est cette gare qui l'avait protégée pendant 7 ans. Sept ans à vivre dans cette gare. A attendre pour rien. Alors, Ellia se dit que cette gare était devenue sa maison. Son chez-elle. Elle s'était attachée à cette gare. Elle y tenait. Mais, même si elle ne se souvenait pas de son prénom, il le lui venait tout de même à l'esprit. Et décida de baptiser cette gare :

                                                         LA GARE D'ELLIA

    C'est uniquement ce prénom qui lui venait au cerveau. Ellia... Le problème, c'est qu'il n'y avait plus de commerces. Ca veut dire : plus de nourriture, plus rien à boire. Elle allait s'ennuyer : ses amis n'étaient plus là et regarder passer les TGV était devenu un loisir pour elle. Elle n'avait plus de quoi se créer des vêtements. Alors elle attendit toujours autant. Mais cette fois-ci, sans savoir pourquoi. A son réveil, la gare était comme elle l'a trouvée. Vide, silencieuse. Mais... Ellia entendit des pas sur le sol de la gare. Elle se méfia. Qui pouvait bien venir dans une gare vide ? Mais... Les passagers ? Les policiers ?! Les commerçants ?! Peut-être que la gare allait de nouveau fonctionner ! Mais... Non. Tout ce que vit Ellia, ce fut un jeune homme, d'environ 25 ans, un ordinateur portable et une valise à la main. Il avait de courts cheveux noirs, presque bleus. Il portait des lunettes rectangulaires, un costume noir et une cravate. Lorsqu'il vit Ellia, il s'accroupit devant elle.

                                Eh ! Qu'est-ce que tu fais ici ?! Cette gare est fermée, il me semble !

                                              Que fais-tu dans ''La Gare d'Ellia'' ?

                                              Pardon ? Tu... Tu t'appelles Ellia ?

                                                            Je sais pas...

                  T'es bizarre comme fille... ! Sérieusement, qu'est-ce que tu fais là ?

                                                           J'attends...

                                                      Tu attends quoi ?

                                                        J'en sais rien...

                                    Tu sais ; tu n'as jamais pensée à sortir d'ici ?

                         Non, mais cette gare, c'est chez moi, et je ne la quitterais pas.

                                                             Chez toi ?

                     Même si des fois, j'aimerais bien sortir. Ca fait 7 ans que je suis ici...

                                                   Sept ans ?! C'est pas vrai ?!

                                 Si...Sept ans d'attente pour je ne sais même plus quoi...

                            Si tu veux sortir... c'est simple, la sortie, c'est juste devant.

    Ellia eue le plus gros choc de sa vie. Vraiment ? La sortie était là, juste devant ? Cette porte était vraiment celle de la liberté ? De la vie ? De la vraie vie ? Ellia ne put se retenir. Elle se leva, poussa le jeune garçon (du nom de Loïc) et fonça vers la porte. Elle l'ouvrit et pour la première fois, respira de l'air pur. Pas cet air que lâchent les trains lorsqu'ils passent à toute vitesse. Non... Cet air là, il est... plus doux... Plus frais... Plus agréable. Ellia marchait sur un vrai sol. Pas le sol froid et lisse avec ces carreaux et ces pierres travaillées. Non... Ce sol là, il est... plus irrégulier... plus naturel... même si il raclait les pieds d'Ellia comme si elle marchait sur des ronces ou des lames de couteaux pointues. Sur le sol, Ellia remarqua un vieux journal. Très vieux. Qui devait avoir au moins six ou sept ans. Elle le ramassa. Ellia tenta de déchiffrer les lettres minuscules. Elle savait lire, mais sa vue était brouillée et le texte était bourré de mots compliqués. A la moitié du journal, Ellia lut attentivement l'article qui parlais d'un accident de voiture en 2003. L'année où elle a été abandonnée.               

                                                                             UN ACCIDENT DE VOITURE DEVANT LA GARE DE

                                                                         LAGUA SNCF QUI A COÛTÉ LA VIE DE DEUX ADULTES

     

       "Le mardi 6 juillet à 16h45 environ, une voiture (une Hyundai) a renversée deux adultes qui semblaient être un couple devant la plus grande gare du monde. Le père (37 ans) et la mère (35 ans) ont reçus tous deux les mêmes dommages : hémorragies, et perte d'un rein. Ils ont été conduits à l'hôpital, mais sont décédés dans l'ambulance. Le conducteur (18 ans) dit ne pas les avoir vus traversés, car il était sur le point de se garer, et parlait avec sa petite amie pendant que le couple traversait le parking en galopant. Le conducteur ayant été traumatisé, a été condamné dans une prison psychiatrique pour sept ans et a payé 30 000 euros pour conduite non attentionnée plus 6 points de conduite qui lui ont été retiré. Il se retrouve donc sans permis, ayant déjà perdu les derniers après avoir grillé quelques feux rouges."

    En bas du texte, il y avait la photo du couple et celle du conducteur. Ellia n'en revenait pas. Des larmes coulèrent par milliers sur son visage. Le conducteur, c'était Loïc... et le couple... c'était ses parents... Loïc sortit de la gare. Il vit le journal entre les mains d'Ellia. Il fut terrifié et se sentit coupable à mort. Ellia se souvenait de tout, désormais. Mais elle se rendit compte qu'elle avait attendue sept ans pour rien... Sept ans à attendre des gens dont la vie avait été arrachée. Ellia avait mal. Elle ne savait pas où, mais elle avait mal. Pas la douleur qu'elle ressent quand ces adolescents la frappent ou quand elle trébuche et qu'elle se rappe les genoux. Non. C'est celle qu'elle a ressenti quand elle a été abandonnée. Une douleur qui fait plus que mal. Qui tue. Ellia s'effondra sur le sol, s'endormit comme toujours, et n'ouvra plus jamais les yeux...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

         SI L'HISTOIRE VOUS PLU, N’HÉSITEZ PAS A LIRE LES AUTRES LIVRES QUI

                            SONT EN PLEINE ÉCRITURE ET SORTIRONT BIENTÔT !

                     

                    Numéro 0                                                                                Une nuit au manoir, ...

      Elena vit dans un monde                                                                         Aïla, lycéenne, doit partir en                                              

      où les gens doivent vivre                                                                        voyage scolaire dans un ma-

      avec un numéro particu-                                                                        noir. Les autres élèves disent

      lier. Mais à sa naissance,                                                                       qu'il est hanté, mais Aïla

      son numéro est le 0. Chi-                                                                      n'en croit pas un mot. Quand

      ffre de la liberté. Alors                                                                       ils arrivent sur place, la journée

     que dans ce monde, il n'y                                                                     se passe bien, mais juste avant

     a plus de liberté.  Alors,                                                                         de partir, elle se fait enfermée

     quand son village est attaqué                                                              dans le sous-sol par deux élèves

      par un dragon, son meilleur                                                               et le bus repart sans elle. La

      ami se fait tuer par une sor-                                                               voilà seule dans le manoir, mais

     cière qui dit qu'Elena est une                                                              quelque chose est étrange. Les

     Crieuse. Ceux qui utilisent la                                                             portes s'ouvrent, les objets vo-

      force des dragons. Elena se                                                              lent, … Ses camarades avaient-

     fait recueillir par Marly, une                                                              t-ils raison ?

     Crieuse qui lui dira de cher-

     cher la force des cent derniers

     dragons sur terre. Et c'est bien

     ce qu'Elena compte faire...

     

    Mais que se passe-t-il chez les Langouanier ?                             Il était une fin

     Les Langouanier vivent une vie bien tranquille                           Gabriella a des problèmes respira-

     dans leur belle demeure. Mais un jour, Mme                               toires depuis ses trois ans. Alors qu'

     Langouanier croit voir... des fantômes ! Son                               elle se dispute avec son meilleur a-

     mari, qui n'y croit guère, compte bien résoudre                           mi, ses problèmes s'aggravent et en

     le mystère de cette histoire à dormir debout. Ils 

    décident  d'appeler des détectives privés                                     chemin, elle rencontre un nain du nom de Tracassin        

    qui ne sont en fait que des débutants. Mais                                  signer un contrat qui la guérira un

     ce n'est pas ce qui les arrêtera ! Les enfants, de                           jour. Mais elle tombée dans le piège

     leur côté, sont prêts à prouver que ces détectives                        de Tracassin. Le monde est sous le

     ne leurs serviront à rien et qu'ils pourront très vite                      règne du nain et son ami Gabriel est

     rebrousser chemin...                                                                     devenu un rebelle. Mais Gabriella

                                                                                                           compte bien retourner dans son

                                                                                                           monde...

    Frère et sœur 

    Les parents de Clarisse sont

    au bord du divorce et ne

    veulent pas faire souffrir leur

    fille. Ils la confient à des inco-

    nnus et commence une nouvelle

    vie. Elle ne s'entend pas avec son

    frère et lorsqu'elle apprend que son

    père biologique s'est suicidé par de-

    pression, ses parents lui interdisent

    d'aller à l'enterrement. Elle fugue alors,

    mais son son frère, qui tient à elle, la

    recherche à travers la ville.

     

        

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                          

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                 La Gare d'Ellia 

                               

                  Alors qu'elle n'a que sept ans, Ellia se fait abandonner dans la plus grande

                gare du monde. Pendant sept ans, elle attendra ses parents, sans se rendre   

               compte qu'elle attendait pour rien. Elle ramasse par terre de l'argent pour se

               payer à manger, cherche des chiffons sur les quais pour ses vêtements et se lie

                   d'amitié avec les SDF. Mais un jour, la gare cesse toute activité. Les

             commerces s'arrêtent, les passagers disparaissent. Et Ellia se retrouve seule.

              Mais un jeune garçon, Loïc, va entrer dans ''La Gare d'Ellia'' et montrer la

                                                  sortie à la jeune fille...

     

     

     

     

     

                     Le tout premier chef-d’œuvre de Margot Pereira avec une composition 

                       et une écriture très originale ! Quatre pages, un contenu extraordinaire 

                      qui nous apprend qu'il est bien d'être patient, mais de prendre garde aux

                                                   attentes inutiles... 

     

     

     

     

     

                     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

                                                                                                                

             


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